Comment fixer un prix pour ses services ou de ses produits, quand on est freelance ou à la tête de sa micro-entreprise ?
Si cogiter au sujet de ses offres est généralement au programme de la création d’entreprise, quand il s’agit de trouver le tarif auquel les vendre, souvent, ça se complique. Et ça n’est pas toujours plus simple quand on est déjà en activité, mais qu’on lance un nouveau produit ou service.
Comment faire ? Par quoi commencer ? Comment éviter les plus gros pièges ?
Mes prix sont-ils justifiés ?
Il est extrêmement délicat, quand on se lance, de fixer un prix à son offre. (et même quand on est déjà en activité, parfois !)
- Quand il s’agit de produit, ça paraît un peu plus simple (mais attention, il y a des pièges – sinon c’est pas rigolo). Coût de conception, matières premières, fabrication, ressources… On voit à peu près où démarrer.
- Mais quand il s’agit de services, alors là ! C’est le drame. Faut-il se baser sur le prix de la concurrence ? Sur les frais que ça engendre ? Comment intégrer ses spécialités, ses compétences ? Et les frais de fonctionnement de son entreprise ? Et les frais associés au statut choisi ? 😱
On commence à voir un peu flou, dans cette histoire. On aligne des chiffres qui ne semblent pas dire grand chose. Trop, pas assez…
Et si on commence à parler de temps passé, de marge, c’est souvent la débandade.
En vrai, la question du prix n’intègre pas que des variables mathématiques ou comptables.
Et le fait d’offrir un service ou un produit, ne change pas grand chose à l’affaire.
👁️🗨️ Un prix, c’est multi-factoriel.
Et fixer un prix c’est aussi un jeu d’équilibres, propre à chaque secteur, à chaque clientèle, à chaque entreprise – à chaque stratégie marketing.
👉 Alors aujourd’hui c’est moi qui vous pose la question : comment avez-vous défini vos tarifs ?
Sur quels éléments vous êtes-vous basé·e pour proposer un prix pour vos offres ?
Je suis curieuse ! Et comme toujours, sans jugement.
Pourquoi fixer un prix est toujours un peu compliqué, surtout chez les micro-entrepreneures ?
Pourquoi j’adore quand vous débarquez avec cet air légèrement contrit et ce “Lucie, tu vas me dire que mes prix sont trop bas…” ?
Parce que c’est un super point de départ !
Non seulement pour parler de définition de prix pour votre entreprise, bien sûr, mais aussi pour parler stratégie marketing, clientèle, positionnement, process… comme de culture économique, et de de freins personnels en tant qu’entrepreneur·e !
Si vous avez des questions sur vos tarifs pour 2025, c’est le bon moment pour glisser dans mes messages.
Fixer un prix en se basant sur ceux de la concurrence
Pour fixer un prix sans se prendre le chou, chez les petites entreprises et les indépendantes, on a une tendance à évacuer vite fait le problème en se calquant sur les tarifs de la concurrence. 😶
Je vous explique rapidement pourquoi c’est une très mauvaise idée, dans cette vidéo !
Donc on évite de reproduire les erreurs et schémas classiques et on construit son prix en tenant compte de la concurrence, certes, mais pas que.
Besoin d’aide ?
On travaille ça ensemble en atelier. Contacte-moi !
Mais que mettre dans son prix de vente, du coup ?
Ma réponse préférée : ça dépend.
(Mais j’ai quand même quelques pistes à vous proposer)
Quand on réfléchit à un prix de vente, en tant que petite entreprise, il y a 2-3 choses à intégrer dans sa grille tarifaire.
🤑 En premier : les coûts !
→ Coûts fixes & variables, directs & indirects… coût moyen & marginal… On y retrouve les frais de fonctionnement, matières premières et matériel, logistique & transport, mais aussi la pub, son loyer, ses charges etc. ! Tout ce qui coûte à l’entreprise avant même de réellement bosser.
Ces coûts déterminent un prix plancher. Et OUI, ils existent, même quand on offre un service et pas un produit.
C’est la partie comptable où il ne faut rien oublier, parce que concrètement, ça file vite.
💛 En deuxième : la demande
→ S’il y a une demande, il y a aussi un marché, des attentes, ainsi qu’une évolution de la demande par rapport au prix.
On en profite pour calculer le prix psychologique – maximal, mais aussi minimal.
La demande aide à déterminer un prix plafond.
🕵️♀️ En troisième : la concurrence
→ On s’aligne sur les autres ? On propose moins et on lance la guerre des prix ? On vise le haut de gamme ?
Ça se discute, en fonction de sa stratégie marketing & commerciale, de l’offre imaginée, mais aussi de son expérience, de sa posture professionnelle, de sa confiance en soi, et tutti quanti.
Là, je peux vous aider aussi.
Bonus ?
👩✈️ En quatrième : la réglementation
→ Si la plupart du temps, on fixe librement ses tarifs en France, il arrive que sur certains marchés, l’État intervienne (monopole, difficultés d’approvisionnement, crises…).
⚠️ Évidemment cette liste n’est pas exhaustive. Un prix produit se calcule différemment ; le secteur joue ; un·e indé ou une PME n’intègre pas les mêmes données… etc. C’est un jeu d’équilibres, là encore.
Et après ça, il faut encore calculer la marge !
Pas de panique ; un prix, ça se teste, ça s’adapte, ça vit. Inutile d’y passer 107 ans à la virgule près pour se lancer. On dit fixer un prix, mais les tarifs sont évolutifs, et vont toujours bouger en fonction de nombreux paramètres. Mais comme toujours, avoir une base solide est nécessaire !
C’est un calcul qui vous intimide, ou ça vous rassure ? 🧐
On travaille sur ce point et on développe la bonne offre au bon prix pour la bonne clientèle ensemble, en atelier ou en stratégie complète. Envoyez-moi un mail !
Moeity
Viens travailler avec Moeity, aka Lucie, l’associée business de ta micro entreprise !
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